Véhicule électrique

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La numérisation

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Dans un monde idéal où les producteurs et acheteurs souhaiteraient l’optimum écologique, les hybrides rechargeables avec des petites batteries seraient ce qu’il y aurait de moins émetteur pour la majorité des français.
Dans la pratique, la voiture électrique avec une petite batterie est, pour la majorité des français, le choix le moins émetteur, et beaucoup plus pratique qu’on pourrait le croire : en effet, la perte de temps induite par les rechargements en cours de route sur les rares longs trajets est faible (de l’ordre de 15% sur un trajet de 6h).
La Hyundai Ioniq 28 est a priori la voiture électrique la plus intéressante.

Principe : Alimenter et recharger les véhicules électriques directement lors de leur utilisation sur des routes modifiées dans ce dessein.
Avantages :
- Facilite l’adoption des véhicules électriques par le prix grâce à la suppression des problèmes d’autonomie
- Potentiel de décarbonation énorme : -86% pour les transports longues distances
- -64% de matériaux utilisés par rapport à un scénario “Tout batterie”
- Économie de 10M€/an
- Seulement 40 milliards d’euros à investir pour la France
Inconvénient : ce système n’a d’intérêt qu’une fois le déploiement du réseau effectué, donc nécessité d’un consensus et d’une vision politique à long-terme.
Trois technologies existantes pour le moment :
- Le rechargement par caténaire, très mature mais peu intéressant : seuls les poids lourds en bénéficieraient.
- Le rechargement par induction, peu mature mais très prometteur : très durable, avec une perte de performance de seulement 10%.
- Le rechargement par rail, entre les deux : utilisables pour tous mais problèmes d’usure, de sécurité notamment pour les deux roues…